mercredi 25 janvier 2017

LÀ OÙ LE MAIRE PASSE, L'HERBE REPOUSSERA-T-ELLE ?

M. Stassinos aurait-il oublié l'étymologie de "Pradet" — "Petit près" — lui qui annonçait vouloir en retrouver l'âme ?
Après avoir fermé une école publique et sa cantine, supprimé un bus et un emploi de chauffeur, mis fin au Summer live, éliminé les "Temps d'activités périscolaires" et les avoir remplacé par une garderie payante, déplacé les naturistes dans un bout de plage inconfortable, interdit les ventes de gâteaux par les parents d'élèves devant les écoles, supprimé la participation aux frais de transports de tous les collégiens pradétans, pratiqué une discrimination illégale à l'encontre des enfants de chômeurs dans toutes les cantines scolaires du Pradet (…), voilà que M. Stassinos s'attaque aux fruits et légumes de sa commune !
Son projet de parc de loisirs supprime 2,4 hectares de terres agricoles déjà aménagées, bénéficiant de l'infrastructure installée par l'ancienne association, alimentée par le canal du midi. Le pire dans cette histoire, c'est qu'on apprend dans Var Matin que pour ce projet la mairie a été "sollicitée par un privé" cet été !
M. Stassinos oublie de dire qu'il a aussi été sollicité par des Pradétans soucieux de valoriser ce patrimoine pour les transformer en jardins partagés ; et il oublie surtout qu'il y a sur la commune des agriculteurs qui seraient à même de reprendre ces terres pour assurer une production locale de fruits et légumes.
Une solution simple, naturelle, respectueuse de l'environnement, de l'histoire et de l'économie locale… Une solution de bon sens qui semble échapper à notre édile, trop occupé à foncer et à piétiner les trésors de sa commune…
M. Stassinos sera-t-il l'Attila du Petit près ?


dimanche 22 janvier 2017

HORS-LA-LOI DEPUIS UN MOIS !


Le 22 décembre 2016 l'Assemblée nationale a voté la loi Egalité et Citoyenneté. Elle dispose expressément que "L’INSCRIPTION A LA CANTINE DES ECOLES PRIMAIRES, LORSQUE CE SERVICE EXISTE, EST UN DROIT POUR TOUS LES ENFANTS SCOLARISÉS. IL NE PEUT ETRE ÉTABLI AUCUNE DISCRIMINATION SELON LEUR SITUATION OU CELLE DE LEUR FAMILLE" (Art. L. 131-13. du code de l'éducation).
Pourtant, un mois après, le règlement des restaurations scolaires pradétanes n'a toujours pas changé ; on peut encore y lire cette phrase : "PAR ORDRE DE PRIORITÉ, SERONT ADMIS AU RESTAURANT SCOLAIRE LES ENFANTS DONT LES DEUX PARENTS ET/OU RESPONSABLES (OU LE PARENT ISOLÉ) TRAVAILLENT". Au Pradet, malgré la loi, les enfants des chômeurs, continuent, dans un texte officiel, de passer après les autres !
ON NE LA FERME PAS signale à nouveau au maire (article 432-7 du code pénal) qu'une discrimination "commise par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste à refuser le bénéfice d'un droit accordé par la loi (...)".


PAS DE TAXE SUR LES VŒUX CETTE ANNÉE


Lors de la présentation de ses vœux aux Pradétans, M. Stassinos s'est adressé à lui-même et à son équipe une série de compliments, se félicitant notamment d'avoir été capable de ne pas augmenter les impôts : "On fait partie des très rares communes capables de passer tout un mandat sans augmenter les impôts".
M. Stassinos a-t-il déjà oublié qu'il s'était engagé à BAISSER les impôts ? Rafraîchissons-lui la mémoire avec cet extrait de Var Matin (voir l'article en commentaires) : "Nous avons réclamé en vain une baisse des impôts locaux pendant tout le mandat. C'est possible, nous nous engageons à le faire."
Renier ses engagements de campagne et s'en vanter auprès de ses administrés en leur souhaitant bonne année ? La méthode ordinaire de M. Stassinos : pas de taxes sur les vœux, mais ils sont au rabais.

mercredi 18 janvier 2017

Hier soir, c'était la traditionnelle cérémonie des vœux du maire à la population pradétane. Devant un public à la moyenne d'âge assez élevée, M. Stassinos s'est livré à un éloge des nouvelles technologies dans la ville...

mardi 17 janvier 2017

On Ne La Ferme Pas souhaite à ses lecteurs une bonne année 2017, pleine de bonheur et d'énergie positive, et surtout sans fermeture (d'esprit) ni renoncement.

lundi 2 janvier 2017

Règlement discriminatoire de la restauration scolaire au Pradet : M. LE MAIRE, RESPECTEZ LA LOI.


Les pratiques discriminatoires en matière de cantine scolaire ont toujours fait l’objet d’une jurisprudence constante rappelant que la restauration dans les écoles est soumise au PRINCIPE D'ÉGALITÉ DE TOUS DEVANT LE SERVICE PUBLIC. Dans son arrêt du 23 octobre 2009 (Commune d’Oullins, Rhône), le Conseil d’Etat, saisi par la FCPE, a ainsi donné tort au conseil municipal d'Oullins qui avait modifié le règlement de la restauration scolaire pour les écoles de la commune « en posant le principe selon lequel les enfants dont les deux parents travaillent pourront seuls manger à la cantine tous les jours, tandis que les autres enfants ne pourront être accueillis qu'une fois par semaine, dans la limite des places disponibles, sauf urgence ponctuelle dûment justifiée ».
Le 3 septembre 2013, le Défenseur des droits s'est également inquiété des cas d'exclusion d'enfants de la cantine scolaire et a clairement indiqué que « tous les enfants dont les parents le souhaitent doivent pouvoir déjeuner à la cantine, lorsque le service existe, QUELLE QUE SOIT LA SITUATION SOCIALE OU FAMILIALE DES PARENTS ».
Ces rappels aux grands principes de la République ne suffisent malheureusement pas aux esprits faux ou obstinés. En précisant qu’en matière d’inscription à la cantine il ne peut être établi entre les enfants « aucune discrimination selon leur situation ou celle de leur famille », la loi du 22 décembre 2016 a donc voulu mettre fin aux initiatives de municipalités qui, comme la vôtre, restreignent l’accès à la cantine scolaire pour les enfants dont les parents n’ont pas d’emploi. Le législateur a voulu leur rappeler qu’au lieu de limiter abusivement l’accès au service public en invoquant une prétendue disponibilité des chômeurs (alors qu’ils sont soumis en réalité à une obligation de recherche d’emploi ou de formation), les communes doivent agir pour faire face à la demande des parents. Elles ne doivent certainement pas, comme au Pradet, fermer une cantine (celle de l’école Jaurès), diminuer le nombre de places et vouloir ensuite faire supporter aux chômeurs les conséquences d’une mauvaise gestion.
MONSIEUR LE MAIRE, VOUS N'IGNOREZ QUAND MEME PAS QU'IL VOUS APPARTIENT, EN TANT QU'OFFICIER DE POLICE JUDICIAIRE, DE FAIRE RESPECTER LA LOI DANS VOTRE COMMUNE. La grande majorité de vos administrés la respecte. Faites comme eux. Conformez-vous à la loi du 22 décembre 2016 et revoyez votre copie. Ne laissez pas trainer publiquement la preuve d’une discrimination dont vous êtes l’auteur. Vous finiriez par tomber dans le ridicule qu’il vous soit demandé de vous appliquer à vous-même les sanctions prévues en la matière par le code pénal, sanctions qu’ON NE LA FERME PAS se fait un plaisir de vous communiquer ci-dessous, en vous souhaitant UNE BONNE ANNÉE 2017.
Article 225-1 : Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de (…) leur particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique…
Article 225-2 : La discrimination définie à l’article 225-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste à refuser la fourniture d'un bien ou d'un service (…). Lorsque le refus discriminatoire (…) est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d'en interdire l'accès, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende.
Article 432-7 : La discrimination définie à l'article 225-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende lorsqu'elle consiste à refuser le bénéfice d'un droit accordé par la loi.